Nombreux sont les usagers de drogues (et pas que d'héroïne) qui ont des problèmes dans leur vie sociale,
au travail, dans leur famille ou avec leur amis.
Le prix élevé de l'héroïne pousse certains à commettre des délits pour faire face au cout élevé de leur consommation.
Ces délits peuvent aller du simple vol jusqu'au cambriolage dans certains cas extrêmes. L'achat de drogue peut devenir
une dépense importante devant des achats pour des choses plus nécessaire pour vivre (se loger, manger, boire, se
laver etc...).
La consommation de drogues est bien évidemment illégale, donc ceux qui souhaitent avoir accès aux
soins (autre que sevrage ou substitution) peuvent rencontrer des difficultés, que ce soient par la
peur d'avoir des ennuis avec la loi ou simplement par refus de leur apporter de l'aide.
Ce qui peut arriver de pire pour ces toxicomanes ce sont des réactions de rejet de l'entourage
(famille, conjoint, amis, collègues, employeur) qui peuvent provoquer l'isolement social du consommateur.
Cet isolement pousse souvent le consommateur à avoir une consommation de plus de plus forte et il s'isole
de plus en plus. C’est un véritable cercle vicieux dans lequel entre le toxicomanes.
Au sein des gens qui fréquentent des centres spécialisés, les personnes sans abris sont deux fois plus
nombreuses à consommer des produits psycho-actifs autres que tabac et alcool, dont l'héroïne
(3% contre 1%). On peut voir les dégâts que font ces produits sur la vie de ceux qui les consomment.
De plus, 55% des usagers d'héroïne depuis plus de 18 mois traités en Centre de Soin Spécialisé pour
Toxicomanie (CSST) sont célibataires alors que 35% de la population française se déclarent célibataires
dans le recensement de 1999, 32% vivent en couples. Ceci montre encore les dégâts de cette drogue sur
la vie personnelle des usagers.